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©Patrick Martineau Photo concert Sunset.jpg

Présentation

 

Simplicité, finesse, poésie : voilà les maîtres mots du Duo Brady. Depuis leur rencontre en 2010, Michèle Pierre et Paul Colomb, tous deux violoncellistes, n’ont cessé de jouer ensemble, et de leurs conversations improvisées et ludiques est progressivement né le Duo Brady. Leur formation classique, qui se ressent dans le son, s’y marie avec un travail sur la matière sonore, beaucoup d’improvisation, et une ouverture à toutes sortes de territoires musicaux. Situé à l’intersection entre jazz et musique de chambre, le Duo Brady navigue volontiers de la musique indienne à la folk en passant par de la techno acoustique. Ces mélanges et ces croisements forment autant de Plaines originales, du titre de leur disque paru en 2020, et dont certaines sont réelles et d’autres imaginaires. Ces multiples paysages sont portés par un dialogue d’une précision extrême entre les deux instruments. Comme un couple d’oiseaux, leurs voix volent en volutes. Totalement imbriquées, elles montent et descendent, accélèrent et décélèrent d’un seul mouvement, le souffle de l’un devenant celui de l’autre. Ce dialogue est par ailleurs étonnamment mobile, les rôles pouvant changer au cours d’un même morceau. Les motifs et les modes de jeu (archet, pizzicato, frappes percussives, etc.) se déplacent d’un instrument à l’autre, jusqu’à former une unité indépendante et organique, comme si leur son possédait une vie propre. Le Duo Brady est un voyage à deux violoncelles qui n’en font qu’un. © Raphaëlle Tchamitchian

Simplicity, refinement, poetry: these three words might sum up the Duo Brady. Ever since they met in 2010, Michèle Pierre and Paul Colomb, both cellists, have never stopped playing together, and these improvised and playful musical conversations naturally evolved into the Duo Brady. Their classical studies, perceptible in their sonority, harmonise with their exploration of sound itself, and this refined sound world embellishes the profusion of improvisation and the different musical worlds visited. At the crossroads between jazz and chamber music, the Dup Brady navigates happily from Indian music to folk, with a nod to acoustic techno, a musical kaleidoscope evoking different ‘Lowlands' (Plaines,the title of their record which was released in 2020), some of which are real, some imaginairy. Multiple landscapes are described in an extremely precise dialogue between the two instruments. Like a pair of birds, their voices swirl in the airs. In total fusion, they climb then dive, accelerate then slow down, the breath of one becomes that of the other. The dialogue is also astonishingly mobile, the roles may change during the same piece, as do the themes and the techniques used (bow, pizzicato, percussive tapping etc.). Moving from one instrument to another, an independent and organic unity emerges, possessing its own life. The Duo Brady is a voyage for two cellos that are in fact one.

© Raphaëlle Tchamitchian / Traduction © Elisa Poli

Duo Brady ©Eric Garault 4.jpeg

Parcours

Le Duo Brady, duo de violoncelles né il y a dix ans, évolue aux confins de la musique de chambre et du jazz. 

La musique de Michèle Pierre et Paul Colomb, issus respectivement du CNSM de Paris et de l’HEMU de Lausanne, est empreinte de leur culture classique et chambriste mais elle est également instillée par d’autres influences due à leurs parcours et goûts éclectiques (école de Jazz havraise JUPO, master classes Vincent Segal, Richard Galliano, cours de musique orientales, classes de jazz à Nantes, etc).

L’utilisation du violoncelle sans ajout d’effets électroniques ou d'autres instruments induit une liberté d’expression fructueuse et une grande exploration sonore. En effet, ils écrivent et improvisent une musique qui s’inspire de ce qu’ils aiment : le jazz, la pop, la musique contemporaine, le rock… et tâchent d’exprimer toutes ces influences avec leur instrument. Tour à tour, le violoncelle devient contrebasse, guitare, oud, et même orchestre.

Forts de leurs expériences individuelles ou en duo avec des groupes et des artistes de différents univers, du classique (Miroirs Etendus, Duo Solea) au jazz (Fred Pallem et le Sacre du Tympan, Fiona Monbet, quintette de Daniel Mille, Sandra Nkake et Ji Dru) en passant par le tango (Roberta Roman Trio, spectacle Jean-Louis Trintignant), Michèle Pierre et Paul Colomb sortent  leur premier disque « Plaines » en 2020.

Les morceaux de cet album sont conçus comme des excursions dans des plaines lointaines, réelles ou imaginaires - collines verdoyantes écossaises, grande ville d’Inde… -  la musique se mue alors en récits, souvent intimistes, parfois épiques où l’improvisation se mêle à l’écriture quasi chambriste.

« Leur musique sensible et organique dessine de somptueux paysages sonores oniriques à travers un lyrisme complice particulièrement expressif » Le Chantier 

Michèle et Paul réalisent, en décembre 2020 - au coeur du deuxième confinement – le documentaire «Et le violoncelle dans tout ça?», recueil de témoignages de 12 violoncellistes qui se fait l’écho de tout le spectacle vivant.

Le documentaire a été très chaleureusement accueilli par la critique (Télérama, France Musique, Europe 1…).

Le duo écrit parfois pour le théâtre : en 2021 ils écrivent la musique de « Colère Noire» mis en scène par Gabriel Dufay, autour de textes de Brigitte Fontaine, où la création musicale mêlera suites de Bach, improvisation, électronique, rock et danse déjantée. En 2018, ils écrivent la musique de "Encore combien d'étoiles ?" de la Compagnie Amarante, spectacle autour du thème de l'exil.

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